La Puissante, impuissance, de la Soufrance

Modifiée le : 24/08/2016

Ce texte, effleure un projet d’écriture, Devenu depuis, multidisciplinaire. Vomir la souffrance d’exulter l’extirper de ses chaires Afin, d’exister pleinement, et libre

Maladie quand tu nous tiens

MALADIE QUAND TU NOUS TIENS

A la merci de cette vielle pute nauséabonde qui m’a sauté dessus pour pas un bal un jour de biture, les bribes du souvenir de son haleine fétide, de sa langue gluante, visqueuse, bien trop baveuse, me soulèvent le cœur.

L’odeur et l’image de ce vieux cul se frottant convulsivement sur mon visage m’arrachent les tripes.

A sa merci,

incapable de bouger, de la fuir, de l’égorger, l’air est saturé par son odeur,

même un rayon de soleil devient froid et sinistre.

Les voitures qui passent me rappellent avec effroi que la vie continue, existe.

Mon visage, bouffi par la douleur, ma bouche, entre-ouverte, retiennent ma respiration qui à elle seule ferait imploser ma cage thoracique.

Je baisse les yeux sur mes mains figées, telles les pattes d'une araignée morte,

sentir la vie, l'entendre et être incapable de l'exister.

Cette phase ou je me relève, à présent, me répugne.

Cette exubérance d’activités qui se sont mises en mode pause, le temps que je revienne, se jette sur moi avec sa musique de kermesse pathétique qui joue bien trop vite,

Tu dois faire ci et ça !

Mais ça d’abord !

Les fissures, les angles biscornus, les particules de poussière en suspens dans la lumière, les lambeaux de toiles d’araignée se balançant imperceptiblement, contrastent avec cette agitation, ce flux d’image et de devoir faire schizophrénique ...


Auteur : Sybia