Jérôme Ramacker: son métier? Faire du bruit pour vous

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"Communiquer son projet artistique", voici ce que propose Jérôme Ramacker dans un ouvrage dédié à la promotion, par les artistes, de leurs projets. Enfant de la balle reconverti en communicateur, il se nourrit de sa connaissance du milieu et de ses rencontres pour aider les artistes à se faire connaitre.

 

 Tout a commencé par…
…l’Atelier du Trapèze à Bruxelles. La première fois que j’ai voltigé, je devais avoir huit ans. Au départ, le trapèze volant était un hobby. Un hobby original comparé à ceux de mes copains de classe. J’ai ensuite découvert le nouveau cirque et, de voltigeur, je suis passé à porteur au cadre aérien. J’aimais cette sensation de voler et le plaisir de se lancer des défis toujours plus hauts. A l’Atelier,  il y avait un véritable soutien entre amateurs (comme moi) et professionnels.
En 2006, je me suis blessé gravement, j’ai dû arrêter de voltiger. J’ai continué quelque temps à donner cours aux plus jeunes, en dépannage.
J’avais obtenu en  2003 un diplôme en communication et j’ai alors décidé de m’engager différemment dans le milieu du cirque. J’ai une cousine, également trapéziste, qui démarrait une compagnie de cirque de rue, "Les P’tits Bras". Ils avaient besoin d’un site web pour améliorer leur visibilité. Je leur ai aussi fait des cartes postales, qui se remplissaient systématiquement d’autographes après chaque représentation. Cela fait maintenant dix ans que je crée pour eux des outils de communication sur mesure. Nous entamons déjà la cinquième création ensemble. Chaque nouvelle aventure est pour moi un terrain d’expérience inédit.
Et aujourd’hui, ma plus grande motivation reste cette envie de mettre mes compétences de communicateur au service des artistes. Afin d’essayer d’éviter que  des projets de qualité se retrouvent dans l’incapacité de "se vendre".

J'aurais besoin de…
…continuer à rencontrer des artistes-créateurs. Parce que chaque rencontre, chaque discussion me permet de travailler un peu plus la communication dite culturelle. L’usage des médias dans le domaine de la création déborde de possibilités.  Mais il faudrait que les artistes soient aussi créatifs dans leur communication que dans leur discipline. Qu’ils osent plus. C’est pour cela que je commence mon livre par ce clin d’œil: "Heureux qui communique". Communiquer est devenu ma passion et je m’investis pour  parvenir à être utile aux artistes.
Parallèlement à la compagnie "Les P’tits Bras", j’ai participé à de nombreux projets dans diverses structures socioculturelles. Expositions de bandes dessinées, festivals de musique, projet européen de sensibilisation…. Contribuer à faire connaitre des évènements culturels, des  spectacles, et voir le public si heureux de se retrouver confronté à des œuvres originales est pour moi un véritable moteur.

Je rêve de…
…me laisser encore et toujours surprendre par l’imagination humaine et la découverte de jeunes talents artistiques. J’ai parfois l’impression qu’il faut beaucoup rêver pour voir s’épanouir de nouveaux projets. Quel avenir donnons-nous aux artistes? La culture ne se limite pas à ce qu’on apprend à l’école. L’art nous force à nous remettre en question. Il nous permet de voir le monde différemment. Il nous permet de nous rencontrer, même sur des émotions divergentes. 

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Date:
14/02/2013