gepubliceerd op 29-10-09 om 13h48 - Een misbruik signaleren

Le 27 octobre dernier, en Commission de la Culture et de l’Audiovisuel du Parlement de la Communauté française, la Ministre de la Culture a été interrogée au sujet des génériques de films en "écran-partagé" sur la RTBf.

En l'occurrence, certains génériques de films sont passés sur une moitié de l'écran et en accéléré, pendant qu'un spot publicitaire passe sur l'autre moitié de l'écran.

La question posée relevait en substance qu'un générique n’est pas un simple défilé de noms, et qu'il fait même souvent partie de l’œuvre en posant des choix esthétiques et artistiques.

Dans le même ordre d'idée, le générique (en cinéma comme en télévision) est pratiquement le seul garant du droit au nom et à l’existence de tous les collaborateurs d'un travail audiovisuel.

Ce n'est pas seulement vrai pour les comédiens ou les réalisateurs (qui sont souvent les seuls mentionnés dans la presse) mais aussi pour les créateurs des costumes, décors, musiques, les professionnels des caméras, du cadrage, des structures techniques, et des nombreux niveaux de production.

En revanche on voit aussi, et ça n'a rien de nouveau, les salles de cinéma se vider dès le début du générique... ou pire: les lumières se rallument dès la fin de la narration.
Est-ce un effet influencé, ou une préférence réelle du public?

Cette nouvelle façon télévisuelle de traiter les génériques de cinéma est-elle choquante ou compréhensible? Insultante ou nécessaire?

Des avis là-dessus?

(dès que nous aurons les réponses qui ont été données en Commission, nous les ajouterons aussi ici)